La course à l’étranger du club était cette année en Italie, pour la célèbre Dobbiaco-Cortina dans le sud Tyrol, province du Trentino.
Ce sont Liliane, aidée de Henri, qui nous font cette année le reportage sur cette belle course qui déroulait ses épreuves sur 2 jours:
Notre course à l’étranger, a été décidée très tôt et le choix s’est porté sur Dobbiaco (en Italien) /Toblach (en allemand), situé dans le massif des Dolomites en Italie.
Dès Juillet, grâce à Bernard et Germinal, aidés par notre polyglotte Philippe, un hébergement a été trouvé à l’auberge de jeunesse de Bressanone/Brixen.
Ce jeudi 1 février 2024, nous étions 13 coureurs à monter dans 2 minibus. Premier obstacle, bouchon de 60 min à la porte de France: les agriculteurs font le foin !!
Les treize mercenaires de l’USSE
Et nous perdons 1h30 dans l’affaire!
Cela n’entame pas la bonne humeur et après 8h d’autoroutes françaises et italiennes, nous sommes arrivés vers 17 h à Bressanone, une ville, majoritairement germanophone, dotée d’une cathédrale de style baroque, de « piazzette » et de rues piétonnes charmantes et tranquilles. L’auberge est accueillante et on y mange bien.
Le lendemain, direction Dobbiaco , à 1h de là pour découvrir le parcours et tester le fartage par les 7 coureurs de classique. Les 6 autres skient autour du lac de Dobbiaco sous le soleil et sur une neige plutôt froide.
Tout le monde se retrouve chez Hans, pour déguster une pizza et surtout un limoncello offert par la maison .
Les classiques rentrent pour refarter, les autres partent pour Cortina d’Ampezzo, grande ville organisatrice de coupes et championnat du monde de ski alpin. Déambulation sur le Corso Italia, bordé de boutiques et hôtels de luxe qui accueillent une clientèle fortunée.
Samedi 3 février: retour à Dobbiaco pour le 42 km classique (le 37 km skating du lendemain, empruntera le même tracé, légèrement raccourci ). Départ et arrivée à Dobbiaco à cause du manque de neige qui empêche de rejoindre Cortina d’Ampezzo.
Il est 9h30, le soleil joue à cache-cache avec les crêtes des montagnes; il fait une température idéale légèrement négative, l’ambiance est bon enfant sur la ligne de départ.
La course consistera en un aller-retour jusqu’à Schluderbach/Carbonin (suivant les dénominations locales parfaitement bilingues allemand/italien), juste après un point culminant situé à 1526m.
Une première boucle de 7 km sur le plat permet à l’ensemble du peloton de presque 900 coureurs de s’étirer. Même en hors-trace, cela glisse relativement bien et chacun peut se repositionner. Puis démarre la longue montée jusqu’au kilomètre 26. On longera deux lacs (ce qui tend à prouver qu’un lac peut être en pente ?) avec, toujours suivant ce tracé Nord-Sud, la superbe vision des Dolomites en face de nous.
La piste n’est pas très large avec souvent deux traces parallèles, mais les coureurs sont disciplinés et s’encouragent entre eux. Les scandinaves sont repérables à leur technique classique irréprochable, d’autres poussent et poussent sur les bâtons …
Le parcours longe régulièrement la route ce qui permet à des fan-clubs de s’arrêter pour encourager. Celui de l’U.S.S.E. est présent successivement à deux endroits : bravo et merci encore à ces skateurs du dimanche ( !) qui auront prodigué force encouragements et produit de superbes photos.
Pierre-Yves en plein effort sur le plat montant du 42 km classique
Même si le dénivelé n’est pas si énorme (cela fera +550 m environ pour les 42 km), il tarde d’arriver au km 26,5 pour aborder la descente. On croit alors que le plus dur est fait …que nenni ! une neige réchauffée et peu glissante oblige sur le trajet retour de profil descendant à constamment pousser sur les bras. Ça n’en finit pas … mais à quelques kilomètres de l’arrivée, on arrive en terrain connu : la piste près du premier lac, que nous avons tous reconnue la veille : ça sent bon l’arrivée.
Un ultime effort et, arrivé en haut de la dernière bosse, c’est la somptueuse « Nordic Arena » que l’on surplombe. Un rapide coup d’œil à gauche pour apprécier l’ambiance de fête qui y règne et hop !.. direction cette arrivée : plus que 300 mètres.
La speakerine énonce au fur et à mesure les noms des coureurs et leurs nationalités : impressionnant car, à l’écouter, on se demande si on est vraiment en Italie, la majorité des finishers étant scandinaves. Les deux premiers à l’arrivée auront été des norvégiens, suivi de deux italiens mais ensuite, en scrutant le classement général, on ne trouve qu’une cinquantaine d’italiens comparés à près de dix fois plus de Finlandais, norvégiens et suédois cumulés.
Au final, laissons la parole à une éminente membre du fan-club :
« en tête [du club] , notre sportif accompli et toujours si performant Pierre-Yves, suivi de notre directeur sportif et reconnu Gilbert. En troisième position, notre joyeux et bout en train Henri talonné [en fait, à dix minutes derrière] par notre dynamique et vaillant président Bernard. Puis arrive avec nonchalance Jean-Marc et, enfin, heureux et content Philippe qui a pris la peine de s’arrêter pour une petite bavette avec nous ».
Quant à notre globe-trotter Gilles, il a vraiment pris le temps d’apprécier le paysage et il termine à 2 heures et demi des premiers.
On ne saura trop le remercier de nous avoir proposé de participer à cette course. Sûr qu’elle était tellement belle que c’était mieux de prendre son temps pour en profiter … ou alors, ce que feront tous les classiqueurs de ce jour, de remettre ça le lendemain, en skate !
Henri
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Dimanche 4 février, 10h départ des 37 km skating pour nos 13 coureurs .
650 partants sous un soleil radieux et une température de -2 degrés .
Le stade de départ, 50mn avant le coup de canon
Après un petit tour autour de la Toblach Nordic Arena de 4 km, nous nous élançons à l’assaut du Passo cime banche, altitude 1526 m. Piste étroite en léger plat montant, sans difficulté et sur une neige encore glissante . Au 15ème km: lac de Landro, suivi d’une longue ligne droite mouvementée, offrant une vue magnifique et majestueuse des Tre Cime di Lavaredo (emblème des Dolomites).
Au km 21: le point culminant. Il reste 16km à parcourir à travers forêt et bois et à affronter une descente courte, mais raide. La neige est devenue molle et de nombreux coureurs font le chasse neige, empêchant de prendre un peu de vitesse pour avaler les derniers km, légèrement descendants. Et c’est enfin l’arrivée dans l’aréna. Pierre-Yves aura fait un temps canon. Tous les autres partagent leur plaisir.
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Une dernière photo de groupe, avant la Pasta Party (il n’y avait pas que des pâtes!!).
Le Grand Hôtel, où avait lieu la Pasta Party
Nous reprenons la route vers 15 h pour une arrivée à St Egrève vers 1 h du matin (arrêt forcé de 45min aux portes de Turin, dû à un problème de mise en sécurité du véhicule). Quel talent ces chauffeurs! et que de bons souvenirs !
Liliane
