Vasaloppet 2022: Roland y était!

Après quelques courses de préparation (Bessans, Belles Combes et Marcialonga), autant pour tester des farts que pour choisir la bonne paire de ski, je suis allé faire l’Oppet Spar, la trace ouverte de la Vasaloppet. Après 5 participations à cette épreuve, j’ai eu envie de découvrir cette version moins encombrée de la Vasa, sur les conseils de copains jurassiens et de l’ami Boris, et sincèrement, je ne regrette pas mon choix !

Mais ce n’est quand même pas la Vasa du pauvre, car avec 5173 arrivants sur la course que j’ai faite, même la Transju à ses plus belles heures, n’est jamais arrivée à ce nombre de participants. Le gros avantage de l’Oppet Spar, c’est que les départs se font par groupes, et de ce fait on ne bouchonne pas dans la côte peu après le départ, et l’on skie pratiquement tout de suite à son rythme. Je me souviens qu’en 2013, j’avais mis 55 mn pour arriver au sommet, soit au km 4,5 !

Après maintes réflexions, et différents avis plus ou moins contradictoires des pros du fartage de Mora, j’ai attendu de lire le bulletin météo que m’a envoyé Boris par SMS (dans mon logement d’Orsa, je n’avais ni TV ni internet !), pour faire le bon choix du fart. Les bandes de Start en grip offrent le gros avantage de résister à l’usure des longs kilométrages et surtout d’avoir une plage d’utilisation bien plus large que la poussette. Car si au départ la poussette était préconisée, les 30 derniers km n’offraient pas la même neige, et de nombreux concurrents ont dû s’arrêter pour refarter. Quand on s’entraine seul, la glisse se juge au ressenti ; en course, c’est avant tout par rapport aux autres, et je peux dire que je n’avais pas trop mal réussi mon fartage de glisse ce jour-là. Dans toutes les parties descendantes, peu de gars me doublaient, même les « bucherons » de 90 kg qui poussent comme des forcenés ! Au départ d’une course en classique, on a toujours la crainte d’avoir raté son fartage de retenue ; après m’être rassuré sur ce point, je me demandais, au fil des km,  à quel moment j’aurais un gros coup de barre (souvenir de 2013 !) Je m’étais fixé pour objectif de finir autour des 7 heures, et finalement j’ai mis 6h40, ce qui est mon 2e meilleur temps sur la Vasa. J’avais mis 6h21 en 2002, mais ça c’était avant ! (20 ans de moins !). Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas aussi content de mon résultat.

La Vasa, une course mythique qui a fêté ses 100 ans cette année

Je referai sans doute au moins une fois la Vasa, cette course mythique que tout fondeur se doit d’avoir fait dans sa vie. Mais si je n’obtiens pas la 4e ligne au plus, je choisirai à nouveau l’Oppet Spar. Je n’ai plus envie de me retrouver engluer dans la côte du départ, où l’on perd toute chance de faire un bon temps.

Une info pour ceux qui seraient tentés : prendre le bus à Mora 2h30 avant votre heure de départ. J’ai pris le mien 2 h avant (sur les conseils de l’organisation), et mon bus est arrivé 15 mn avant mon départ ! Autant dire que j’ai fait fissa pour me préparer et donner mon sac vestiaire.

Roland

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